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Hindou Oumarou Ibrahim, une combattante face au changement climatique

Face au rapport alarmant sur l’état de la biodiversité publié lundi 6 mai par l’IPBS, la tchadienne lutte contre le réchauffement climatique et propose des alternatives.

La nature décline à un rythme sans précédent. 1 million d’espèces animales et végétales sont directement menacées d’extinction, et les conséquences sur l’espèce humaine sont graves. Les conclusions du rapport mondial de l’IPBS sur la biodiversité publiées lundi 6 mai, sont alarmantes. Il faut agir, vite. Pour la première fois, le rapport encourage à regarder du côté des peuples autochtone, et à s’inspirer de leur pratiques. Mais aussi à prendre en compte les défis auxquels ces populations, parmi les plus pauvres du monde, font face.

Car si la nature se dégrade moins vite sur les territoires gérés par les communautés autochtones qu’ailleurs, celles-ci sont confrontées encore plus brutalement aux changements climatiques. L’exemple des peuls est édifiant à cet égard: dans la bande du Sahel, la sécheresse a contraint ce peuple nomade à se sédentariser. Ils tentent de s’adapter grâce à leur savoir traditionnel mais leur mode de vie est en péril.

Hindou Oumarou Ibrahim, fondatrice de l’association des femmes peules autochtones du Tchad (AFPAT), voit les effets du réchauffement climatique au quotidien : désertification, déplacements de populations, assèchement des cours d’eau et surtout du lac Tchad. Elle mène depuis des années un travail de sensibilisation qui, prenant appui sur les questions liées à l’environnement, luttent aussi pour les droits des femmes. Chez les nomades, les femmes sont les moteurs de la gestion des ressources et de la protection de l’environnement, car leurs vies en dépendent entièrement.

Réécoutez le portrait d’Hindou Oumarou Ibrahim et découvrez son combat pour les femmes et sa communauté


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